"Si vous voulez quelque chose que vous n’avez jamais eu, vous devez être prêt à faire quelque chose que vous n’avez jamais fait".
- Thomas JEFFERSON
Réflexes archaïques à Tarnos (40220) et Soorts-Hossegor | Jennifer Bichindaritz
Intégration des réflexes archaïques
Véritable révélation pendant ma formation, l’intégration des réflexes primitifs nous concerne tous et va à la source de nombreuses problématiques.
Définition des réflexes archaïques ou primitifs et implications de leur non-intégration:
Les réflexes archaïques sont des mouvements automatiques (involontaires) qui s'intègrent dans les premières années de la vie.
Ils nous permettent de nous protéger, nourrir, mouvoir et coordonner.
-> Ils sont essentiels pour l'acquisition de la sécurité intérieure et la bonne maturité de notre cerveau.
Exemple: L'agrippement d'un doigt présenté à bébé correspond au réflexe de l'agrippement palmaire. Si ce réflexe n'apparait pas et n'évolue pas avec bébé pour être intégré à un certain âge, alors il pourra générer des difficultés d'attachement et de partage, de communication des idées, d'apprentissage notamment concernant la motricité fine (travaux manuels peu précis, crayon mal tenu ou mine écrasée, dyslexie, dyscalculie, dysgraphie), bruxisme, maladresse...
Lorsqu'un réflexe archaïque n'est pas ou plus totalement intégré cela peut générer : des problèmes posturaux, insomnie, manque de coordination, hypersensibilité, colère, anxiété, troubles dys, énurésie, tocs, difficultés d'apprentissage ou d'expression...
En effet, si un réflexe primitif ne disparaît pas avec l'âge c'est qu'il reste présent et va parasiter la personne, notamment dans tout ce qui concerne les apprentissages dans le sens le plus large du terme.
Une part importante d'énergie va être utilisée en permanence pour compenser ce parasite et rechercher un état de sécurité...
C'est vraiment comme avoir des cailloux dans les chaussures dont on ne se rend pas forcément compte.
En revanche, lorsqu'on intègre ses réflexes la différence est flagrante !
Comment savoir si je suis concerné(e) ?
Voici quelques indices :
- je ne supporte pas les étiquettes sur les vêtements,
- je ne peux pas m'empêcher de bouger tout le temps sur ma chaise, voir même quand je dors,
- j'ai beaucoup de mal à me concentrer,
- je casse les mines de mes crayons ou j'ai mal à la main lorsque que j'écris,
- j'ai des émotions très fortes ou de l'instabilité émotionnelle,
- je n'aime pas sauter, nager sur le dos ou qu'on se tienne derrière moi,
- je ne supporte pas qu'on me touche les pieds ou le visage,
- je grince des dents,
- j'ai des phobies,
- je n'ai pas confiance en moi,
- je dois tout le temps avoir quelque chose dans les mains...
Des études ont montré que la non-intégration d'un réflexe archaïque peut créer un blocage qui réduit la spontanéité des mouvements. Cela va rendre difficile les apprentissages volontaires -> scolaires/professionnels.
Un reflexe archaïque intégré peut-il réapparaitre ?
Oui, même si pendant la petite enfance un réflexe archaïque a été intégré, un stress corporel, émotionnel ou cognitif peut causer une désintégration: travail répétitif, pression scolaire, sentiment d'insécurité, accident, agression...
La kinésiologie au service de l'intégration des reflexes archaïques:
La kinésiologie permet un travail profond sur les réflexes archaïques.
Elle permet d'agir sur le réflexe archaïque prioritaire pour la personne, qui pourra en corriger d'autres.
Elle allie le travail structurel et la recherche de ce qui a empêché la bonne mise en place du réflexe archaïque.
Cette recherche est importante pour une intégration durable.
Alors, qu'attendez vous pour vous libérer de vos cailloux et repartir sur des bases solides?
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